Featuring Extraction - 2021
Featuring Extraction, plywood, vinyl banner, paint, tape, 12’x8’, Emily Carr University 2021
FR
Ancrée dans le contexte du capitalisme numérique, l'installation Featuring Extraction examine les systèmes d'apprentissage automatique comme une forme d'industrie extractive soutenue aujourd'hui par les géants de la technologie moderne et vise à interroger les systèmes de surveillance numérique tels que la reconnaissance faciale.[1] En recréant une palissade de site d'excavation, cette installation situe le travail dans le territoire de l'extraction coloniale incarnée par le lithium, les données biométriques et les technologies computationnelles.
Les images ont été créées par un modèle génératif basé sur un ensemble de données composé de selfies d'utilisateurs·trices de médias sociaux faisant recours à des filtres de réalité augmentée. Cet ensemble de données, composé de plus de 1 200 images, a d'abord été soumis à un algorithme de reconnaissance faciale. Toutes les images non reconnues comme des visages ont été ensuite soumises à un algorithme générant de nouvelles caractéristiques faciales. Cette installation était une manière d'explorer les filtres AR comme ayant le potentiel de servir de protection contre la reconnaissance faciale et d'imaginer de nouveaux visages hors du cadre des données biométriques reconnaissables et des tactiques de surveillance.
Featuring Extraction s'appuie sur l'artificialité des espaces numériques et physiques, et confronte les structures de pouvoir intégrées dans les systèmes d'apprentissage automatique tout en proposant des images qui suggèrent, sous la forme d'une bannière de protestation, de résister au regard des technologies contemporaines.
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[1] Kate Crawford, The Atlas of AI: Power, Politics, and the Planetary Costs of Artificial Intelligence, Yale University Press, 2021, 15.
Featuring Extraction, plywood, vinyl banner, paint, tape, 12’x8’, Emily Carr University 2021
EN
Within the context of digital capitalism, Featuring Extraction understands machine learning systems as an extractive industry supported by multimillion-dollar tech companies, and proposes to challenge systems of digital surveillance such as facial recognition.[1] In recreating the hoarding of an excavation site, this installation situates the work within the territory of colonial extraction embodied by lithium, data, and computational technologies.
These ages were created by a generative model based on a dataset composed of social media users’ selfies using augmented reality filters. This dataset, consisting of more than 1,200 images, was first run through a facial recognition algorithm. Then, all the images not recognized as faces were fed to an algorithm generating new faces and features out of images composed of bits of both AR filters and faces. This installation was a way to explore AR filters as having the potential to serve as a form of protection against facial recognition and to imagine new faces out of the canvas of recognizable biometrics and surveillance tactics.
Featuring Extraction draws upon the artificiality of both digital and physical spaces, and confronts structures of power embedded in machine learning systems while proposing images that suggest, in the form of a protest banner, resisting the gaze of contemporary technologies.
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[1] Kate Crawford, The Atlas of AI: Power, Politics, and the Planetary Costs of Artificial Intelligence, Yale University Press, 2021, 15.